Link, la Balance japonaise est déjà en circulation
On a beaucoup parlé ces derniers mois de Libra, la crypto-monnaie qui devrait servir de carburant aux transactions Facebook. Une discussion qui tient avant tout à l'énervement ouvert avec lequel les institutions politiques et monétaires occidentales ont regardé depuis le tout premier moment jusqu'à son avènement éventuel. Cette attitude n'a pas changé entre-temps.
Si le monde occidental s'est enlisé dans une discussion en raison notamment manque de règles claires sur un secteur désormais très important, comme celui des actifs numériques, Japon ils ont fait moins parler, visant à l'essentiel. Le résultat de cette diversité s'est matérialisé dans laavènement de Link, la crypto-monnaie destinée à alimenter les transactions qui ont lieu sur Gamme, un géant de la messagerie locale dont l'influence dans l'est du pays correspond en pratique à celle exercée par Facebook dans le monde occidental.
Qu'est-il arrivé
En pratique, Link est échangé sur Bitmax, échange détenue par LVC Corporation (la société qui contrôle Line) depuis octobre 2018. Elle a pu le faire à l'étranger, car la réglementation japonaise est extrêmement claire à ce sujet et exigeait une série d'étapes pour la crypto-monnaie avant de pouvoir obtenir le autorisé à être échangé en ligne également dans le pays.
Tout se passera en commençant à partir d'avril prochain, comme le rappelle un communiqué de presse émis par LVC ces derniers jours. De cette manière, les utilisateurs de Line auront la possibilité d'accéder à un large éventail de services et d'applications décentralisés. Pratiquement la même chose que Facebook voulait faire avec Libra. Les médias sociaux de Mark Zuckerberg, cependant, sont maintenant pratiquement embourbés dans une série de controverses et d'oppositions qui semblent repousser la date des débuts de jour en jour, si jamais elle a lieu.
Un destin qui, d'ailleurs, est paradoxalement meilleur que celui qui est arrivé à Gramme, l'uniforme numérique de Telegram, bloqué à quelques mètres seulement avant le lancement sur le marché par la Sec. Tout cela grâce à l'absence pratique de certaines règles sur crypto-monnaie, de sorte que quiconque décide de partir pour des entreprises de ce type n’a pratiquement aucune sécurité juridique. Un problème qui pourrait ralentir la diffusion des actifs numériques dans le monde occidental.
Le Japon est en avance
La leçon que l'on peut tirer de ces événements est assez évidente: Le Japon fait plusieurs pas en avant dans l'économie numérique. Aussi bien que Chine, où l'expérimentation pour l'un a commencé depuis un certain temps maintenant CBDC (Central Bank Digital Currency), ou une crypto-monnaie sous contrôle de l'État.
Dans la pratique, l'Orient continue de faire de grands pas vers l'innovation technologique également dans le domaine monétaire et financier, tandis que l'Occident semble bloqué par des discussions idéologiques caractérisées par la peur. Par exemple, celle des États-Unis dont la puissance impériale du dollar est affectée, ou celle des pays européens que les monnaies numériques peuvent empêcher le contrôle des capitaux. De cette manière, la réglementation que, en particulier, le Japon s'est déjà donnée depuis un certain temps, en se fiant évidemment au fait que c'est précisément la clarté législative qui est capable d'éliminer les zones grises et aider un secteur qui peut aider à résoudre des problèmes d'importance non négligeable, à commencer par ceux de la démocratisation de la finance et de l'inclusion financière.